Petite recherche métaphysique alors que je me promenais dans la montagne proche de Genève qui s’appelle Salève et que j’ai commencé à m’ennuyer à être seul avec moi-même. J’ai été émerveillé par le soleil qui frappait les arbres et si on se plaçait à certains endroits, il n’y avait que la matière arbre ensoleillée qui créait à la fois comme des barreaux ou comme des formes magiques. Le fait de ne pas forcément voir l’après-forêt n’est que dans la matière. Faure permet d’imaginer n’importe quoi comme si elle devait être plus grande que n’importe quel autre et que jamais ne finirait que si on n’y allait, s’y perdait. Ce jour-là, comme parfois j’avais envie de me perdre, je me suis rendu compte que cette série de photos me permettait ces sentiments qui amènent les émotions de l’exotisme sans pour autant traverser le monde et simplement en imaginant ce qui peut être derrière ces arbres.